Sous la plume de Christophe Lacaze-Eslous, Le Parisien a consacré un bel article à Petr Hejtmanek ce jeudi.
Il a un temps pensé à changer de numéro. Finalement, c’est bien avec le 41 que Petr Hejtmanek (38 ans) va retrouver la compétition. Après avoir annoncé sa retraite sportive à la fin de la saison dernière, le pivot tchèque revient dans l’effectif pontellois en tant que joker médical, pour pallier les absences prolongées d’Adriano Marlin et de Jean-Pierre Dupoux.
Un retour pas vraiment illogique, Hejtmanek n’ayant pas quitté Pontault-Combault. Entraîneur de la réserve en N3 et adjoint de William Holder en depuis septembre, il a déjà joué quelques minutes vendredi à Gonfreville, en Cupe de France. L’alter ego de Milan Manojlovic (38 ans, qui a continué à Nogent en N2) se dit prêt à reprendre du service, dès demain à Besançon. Une bonne nouvelle.
Votre retour à la compétition est-il un hasard ?
Oui et non. On en avait déjà plus ou moins parlé en fin de saison dernière avec William (Holder, le coach). J’avais accepté de me rendre disponible en cas de pépin. Je ne pensais pas rejouer mais l’opération de Jean-Pierre est devenue inévitable.
Qu’avez-vous ressenti en reprenant en Coupe de France ?
Je n’ai joué que dix minutes. C’est suffisant pour vite retrouver l’envie, les sensations et les habitudes.
Et physiquement ?
Je ne m’entraîne plus que trois fois par semaine alors, forcément, je ne suis plus au top. Il va falloir faire un peu d’efforts. J’ai demandé à Stéphane Lacorne, notre préparateur physique, de me faire un petit programme spécial pour les vacances de Noël.
Que pouvez-vous apporter ?
On va voir avec William comment m’utiliser le mieux possible, en sachant qu’il est clair et net que je ne jouerai pas soixante minutes. Je suis là pour marquer quelques buts et avant tout pour apporter mon savoir.
Comment vivez-vous votre expérience sur le banc ?
Très bien. J’ai bien observé en début de saison ce que fait William avec la D2. On a travaillé ensemble les séances vidéo et pas mal discuté. En tant qu’entraîneur, je suis beaucoup plus calme que lui!
Comptez-vous évoluer à ce poste ?
Je n’y pense pas. Je suis bien avec mes jeunes de N3. Pour le moment, ça ne m’intéresse pas d’avoir la responsabilité d’une équipe à un niveau plus haut, même si certains des garçons que j’ai avec moi jouent déjà parfois avec la D2.
Pourquoi êtes-vous resté ici ?
Mes enfants sont nés ici et y vont à l’école. C’est calme, près de Paris. Je suis là car j’aime cette ville.
Votre retour en tant que joueur est-il une contrainte ?
J’aime le hand et ma priorité est d’y prendre du plaisir. C’est un élément essentiel dans ma façon de faire mon métier. Si en plus je peux rendre service au club, alors tant mieux.
Que se passera-t-il à la fin de la saison ?
J’arrêterai définitivement de jouer. Cette fois, c’est sûr.